Le nouveau Jardin d’Eden

A chaque fin d’année approche à grands pas l’heure des changements et des bonnes résolutions : pour certains il s’agira d’arrêter de fumer, pour d’autres d’être plus proche de sa famille, etc. Chacun imagine l’année future en l’espérant plus chaleureuse et agréable que celle qui est en train de s’achever.

Parfois, on cherche également à effectuer un tri dans sa vie pour repartir sur de nouvelles bases plus agréables tant pour soi que pour les gens que l’on côtoie quotidiennement. Mais l’imaginer est une chose, se donner les moyens de vivre ce renouveau pleinement en est une autre.

Ainsi, si l’on veut radicalement transformer son existence, il faut tout d’abord ôter de cette dernière tout ce qui nous rend malheureux, nous énerve ou nous méprise. Tel le jardinier à l’aube du printemps, il faut enlever toutes les mauvaises herbes qui, depuis des mois et des mois, ont poussé en même temps que la rose dans le jardin, sinon celle-ci ne pourra jamais se développer, même grâce à la lumière du soleil. Mais ce n’est pas tout. Il faudra, par la suite, enlever tous les troncs des arbres morts qui, par leurs longues racines, gangrènent la terre et empêchent les autres végétaux de se développer en toute sérénité. Donner un nouveau sens à son existence ne se réalise pas sans efforts si l’on veut ériger son propre Jardin d’Eden, sans aucun serpent tentateur, dans lequel le bien-être de soi mais aussi des autres pourra grandir en toute quiétude.

Beaucoup de gens ont appris à semer les graines de l’épanouissement de soi et à construire, année après année, un oasis existentiel des plus agréables. En faites-vous partie ? Quoi qu’il en soit, pour faire germer les semences de la floraison personnelle, votre motivation et votre volonté doivent s’unir pour former le terreau à partir duquel vous allez pouvoir donner naissance à votre propre petit coin de paradis : vous êtes le jardinier de votre existence.


« Le personnage que nous sommes, c’est un jardin et notre volonté le cultive. »

William Shakespeare, extrait de Hamlet, 1601

 





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