Se sentir mal, ça fait parfois du bien !

Le corps humain et l’esprit sont deux mécanismes qui ne peuvent pas fonctionner indépendamment l’un de l’autre, expliquant ainsi pourquoi il arrive, de temps à autre, que l’homme ne se sente pas bien, tant physiquement que mentalement. En effet, il suffit d’un minuscule grain de sable pour enrayer le bon fonctionnement de la machine humaine. Si, pour la plupart des gens, cette situation est synonyme de douleur et de mal-être, pour d’autres, elle représente une occasion de se reposer tout en se remettant en question. Savoir retirer le positif là où les autres ne voient que du négatif ouvre les portes d’un mode de pensée constructif où chacun devient l’architecte de son existence : quels que soient les événements, chacun peut tout réussir s’il le désire, mais il faut encore le vouloir !

Néanmoins, pour se sentir complètement bien dans sa peau ainsi que dans son esprit, il ne faut pas agir uniquement en pensant à soi, il faut être capable, pour trouver l’épanouissement et le bien-être, d’apporter la joie, le sourire et le bonheur aux autres. Cependant, il est inutile de pêcher dans une marre polluée et, par conséquent, il faut choisir le bon étang.  Dans la vie c’est pareil, il faut aider ceux qui en ont besoin et qui veulent s’en sortir mais inutile de se fatiguer pour ceux qui pensent qu’ils n’ont besoin de rien ni de personne. C’est bien de tendre la main à tout va, mais c’est encore mieux de la tendre vers ceux qui sont prêts à la saisir parce qu’ils veulent s’en sortir afin de goûter à une renaissance existentielle.

Malgré tout, il existe encore et toujours des individus prêts à critiquer la moindre action sans tenter de la comprendre. Ils ne cherchent pas à aider ceux qui le désirent ; au contraire, ils préfèrent salir et écraser toutes les personnes qui osent prendre le temps de secourir ceux qui le veulent réellement. Tout en restant positif, il faut alors parfois savoir ralentir ses efforts afin de permettre à tous les détracteurs, qui parlent plus qu’ils n’agissent, de prouver qu’ils sont eux-aussi capables de sortir de l’ombre pour aider les autres. Il est si facile de critiquer mais ô combien ardu de sculpter les traits de la solidarité sur le visage de notre monde.

Nous ne sommes pas des adeptes de la mauvaise foi. Même quand tout va mal, nous préférons nous dire que cela pourrait être pire. Vouloir, c’est pouvoir et quand on se donne les moyens de réussir ce que l’on désire, alors tous les rêves se réalisent.


« On rêve trop souvent les yeux fermés, il faut plutôt rêver les yeux ouverts. »

Mike Horn, aventurier sud-africain, 28 septembre 2007

 





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