Tous pour un et un pour tous !

Dans la société de consommation contemporaine, chacun cherche à obtenir tout ce dont il peut rêver, surtout ce qui est complètement futile. Les valeurs sociales sur lesquelles la démocratie a été bâtie ont progressivement été remplacées par les règles commerciales et le bien-être financier. L’argent est devenu le nouveau monarque regroupant sous sa coupe tous les peuples et entraînant une importante division sociale : d’un côté les nantis aux bourses bien remplies et puis les autres. Dans cette catégorie, majoritaire dans bon nombre de pays, on retrouve très (trop) souvent des personnes amassant des prêts impayables qui se transforment rapidement en dettes que leurs familles devront rembourser pendant des années et des années. Même des personnes qui accumulent en même temps deux voire trois emplois assurent leur fin de mois avec peine et difficulté. La précarité, virus social hautement contagieux, se répand rapidement et sans prévenir.

Depuis qu’elle a revêtu sa toge capitaliste, la société a été confrontée à des gens qui ont tenté de lui fournir une autre garde-robe : communistes, activistes de gauche,… Parmi eux, on trouve, à partir du XIXe siècle, les socialistes qui s’opposaient avec virulence au capitalisme et prônait avec vigueur l’établissement d’une société égalitaire et humaine. Force est de constater qu’au début du XXIe siècle, les mentalités de ce courant de pensée et de ce mouvement politique ont complètement changé. Au revoir la solidarité, bonjour l’égoïsme ! Tout le monde, que ce soit le peuple ou le gouvernement, est touché par ce fléau.

Actuellement, chacun essaye de tirer son épingle du jeu pour obtenir le plus d’argent possible sans le moindre effort tout en revendiquant des droits. Mais toutes ces personnes auraient-elles oublié que pour avoir des droits, il faut tout d’abord remplir des devoirs envers soi-même mais également envers les autres ? Les entreprises sont délocalisées pour engendrer plus de bénéfices chez les actionnaires, conduisant à la pauvreté tout un tas d’ouvriers licenciés ; les banques et les postes diminuent le nombre de leurs locaux et donc de leurs employés pour continuer à gonfler leurs profits ; ... Même au sein des familles, les liens du sang ne sont plus assez forts pour lutter contre l’appât du gain. Coups bas et malversations se multiplient, isolant de plus en plus chacun dans son illusoire îlot de paradis doré.

Dictateur tout-puissant, l’argent s’est donc immiscé dans les chaumières, apportant le malheur, la désolation et même la mort sur son passage. Il est tant de mettre un frein à sa progression destructrice en réhabilitant le respect, l’égalité et la solidarité comme richesses de notre société.

Si nous ne pouvons changer à nous deux le monde, notre message peut au moins en faire le tour : « Halte à la déprime et à la tristesse, accueillons avec joie le bonheur de profiter pleinement et librement de la vie… ensemble ! »





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