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Le véritable Artiste a-t-il encore une place dans notre société ? Cette question est essentielle à l'heure où le monde artistique est en proie à de nombreuses difficultés (intermittents du spectacle, chute des « majors », licenciements en constante progression, .).

Suite à cela, de nombreuses personnes - du métier ou non - s'interrogent sur l'avenir du monde musical.

Pourtant, il est surprenant de constater qu'il existe toujours des acteurs culturels actifs pour dénoncer et lutter contre la capitalisation en masse de la liberté artistique.

A La Louvière, un Artiste vit sa passion depuis une trentaine d'années. Cet homme, c'est ARTIBANO. Cet éditeur, producteur, compositeur et interprète commence sa carrière à l'âge de 22 ans. Même s'il n'a pas connu des débuts faciles, celui-ci réussit à s'imposer après quelques remarquables prestations. Cependant, ARTIBANO, personnalité altruiste et profondément humaine, se devait de partager son succès et d'en faire profiter d'autres Artistes.

C'est pourquoi, il décide rapidement de monter sa propre affaire. Grâce à cela, il fait connaître de jeunes talents regroupés sur une compilation présentée au M.I.D.E.M 1986.

Ensuite, fort de cette expérience, au niveau de la production ou du management musical, ARTIBANO fonde la S.I.P.E.M.

Cette nouvelle société, symbole de tous les défis déjà relevés par l'Artiste, allait se révéler être un modèle de fonctionnement pour des boîtes d'édition comme Carrere.

En effet, le fonctionnement de la S.I.P.E.M est simple : à partir des maquettes envoyées par les Artistes ; si celles-ci plaisent, la société se charge de tout, de l'enregistrement à la distribution.

ARTIBANO s'est interrogé sur la viabilité d'un tel concept et a conclu que tout artiste à sa chance même s'il n'est pas connu. Faut-il être connu pour être écouté ? ARTIBANO ne le croit pas. Contrairement à d'autres sociétés disparues aujourd'hui, la S.I.PE.M est toujours bien là.

La star n'est pas forcément un Artiste mais l'Artiste en soi est une star . Cette phrase résume bien le combat mené par ARTIBANO depuis ses débuts. Après 30 ans de carrière, son combat contre les dérives du show-biz et l'abus des nouvelles technologies est toujours aussi intense et sa présence régulière dans l'actualité régionale ne laisse pas indifférent. Depuis quelques années, les Artistes ne sont plus respectés dans leur nature profonde. Il sont devenus une sorte de vache à lait pour les producteurs, obligé d'offrir du pseudo-bonheur à des consommateurs conditionnés par le martèlement hertzien de quelques titres racoleurs. En effet, il est intéressant de constater que 96,6 % du marché musical est mondialisé et ces chiffres confortent parfaitement ARTIBANO dans son action. Quel est le poids des petits producteurs ? Ont-ils leur mot à dire ?

Notre Artiste pense que oui à partir du moment où l'on prône le regroupement des hommes de métier en un front négociateur qui permettrait de sortir le monde musical de cet engrenage qui favorise le profit et non le talent.

Dans ce monde où les valeurs disparaissent jours après jours, il existe encore des artistes qui percent dans la profession. Après tant d'investissements de leur part, ils sont volés, non pas par les majors, mais par les sociétés technologiques qui,  pour un besoin de rentabilité et donc de profit, n'hésitent pas à promouvoir de nouveaux appareils de copiage ou de stockage de titres pour un cent symbolique.

Cette situation est inacceptable pour ARTIBANO et il profite par exemple du M.I.D.E.M. annuel ou des organes de presse pour la critiquer largement.

En résumé, il est grand temps pour les artistes de se liguer contre ce système implacable et sans merci qui ne favorise que quelques-uns à coups de millions d'euros. Ce sont les consommateurs qui doivent prendre conscience de leur condition d'Artiste, et ça, ARTIBANO l'a bien compris.

A travers la musique, il est devenu non seulement un acteur culturel incontesté mais aussi un acteur social car son action s'étend bien au-delà du monde musical (gestionnaire de logements, réalisations diverses au profit des sans-abri,.) . En se mettant au service des citoyens, en prônant un retour au respect de son prochain, ARTIBANO nous apporte une bouffée d'air frais à travers les idées qu'il défend. A quand dès lors une carrière politique ? Même s'il ne l'envisage pas actuellement, cette idée mûrit lentement mais sûrement.

En conclusion, le temps passe mais ARTIBANO reste.lui-même, un Artiste combatif et dévoué, comme il y en a peu.

 

Artibano l'imcompris

C’est tellement plus beau lorsque c’est inutile…

Depuis maintenant 35 ans, la route d’Artibano a été aussi escarpée, pentue et dangereuse que calme, reposante et magnifique. Cette constatation résulte du fait que la voie qu’a choisi notre Ami n’est pas des plus simple. En effet, en tant qu’artiste, il souhaite dès ses débuts toucher aux matières qu’il ne peut directement appréhender. Travailler dans un seul domaine lorsque l’on ne vous y contraint pas, ce n’est pas concevable. Voilà pourquoi aujourd’hui, il fait le point en rappelant à ses proches qu’il ne quittera la scène musicale et sociale que lorsqu’il l’aura décidé, le sentiment d’un devoir correctement rédigé.

Il est facile de constater que le nombre des projets lancés par Artibano est impressionnant. Cela a souvent l’effet de perturber les personnes désireuses de comprendre l’objet réel de toute cette activité. Comme le dit lui-même Artibano « Arrêtons de mélanger torchons et serviettes… ». En effet, il serait temps de clarifier les choses pour que ça soit bien clair.

Il faut savoir que l’activité d’Artibano s’articule autour de la production musicale et de l’action sociale privée. Même si l’un et l’autre n’ont apparemment rien à voir, Artibano aime les mêler dans ses projets car selon lui, la musique est un vecteur bien plus efficace que la presse ou la représentation publique. Dès lors, il est facile de sensibiliser nos semblables en travaillant musicalement pour rechercher un appui moral de nos concitoyens (et par là des autorités) mais aussi un appui financier pour réaliser ses projets immobiliers sociaux. Certains ne comprendront peut-être jamais... Et pourtant, quand Artibano décide d’aller jusqu’au bout de ses rêves, rien ne peut l’arrêter. Par exemple, en pleine crise du showbiz, les retours sur investissements sont faibles. Arti, lui, décide quand même de monter une comédie musicale (en cours de préparation) intitulée : « Un toit n’a pas de couleur ». Avec volonté et persévérance, Arti nous convainc que la musique se met, dans ce cas, au service du social.

De manière générale, l’on dit souvent que ces travailleurs « libres » sont des marginaux, des personnes qui ne respectent pas l’autorité et qui développent une activité et un mode de vie peu structuré, proche de l’anarchie. Nous, nous voyons en Artibano, un homme parfaitement capable de combiner ses projets pour offrir de la stabilité à des personnes sans reperts mais faisant preuve de potentiel et de bonne volonté. En guise de comparaison, nous constatons que la société nous offre un panel de possibilités pour que nous rentrions dans le rang. A l’inverse, elle nous offre aussi la liberté de décider de notre sors.
Généralement, on choisit (peut-être à contrecœur car étant trop jeune pour comprendre) la première solution alors qu’Artibano, lui, voyait déjà son parcours comme étant garanti par ses efforts et pas par un système.

En conclusion, il est évident qu’Artibano dérange les bien-pensants. Il joue (à merveille) le rôle que devraient jouer nos hommes politiques. Il dit tout haut ce que nous pensons tout bas et exploite sa liberté d’action au maximum. Après lui, qui osera encore réaliser des spectacles au profit des pauvres ? Qui travaillera au nom de la dignité sans savoir s’il mangera un repas chaud le soir ou pas ?

Notre système nous conditionne à penser que la solidarité collective est prise en charge grâce nos impôts. Ce n’est pas tout à fait juste, sinon les associations sociales du Royaume ne se feraient pas la guerre pour quelques euros de subsides en plus…

La plus grande tristesse d’Artibano sera de commencer à ne plus aimer ce qu’il fait. A ce moment, ses détracteurs seront bien tristes car leurs multiples tentatives de déstabilisation (lâches et sans effets…) auront été veines. Mais alors, que feront-ils sans lui? De quoi parleront-ils? De qui se nourriront-ils? Qui alimentera leurs conversations souvent vides? Tous, sans exception manqueront à Artibano, surtout ceux qui lui donnent la force de se battre au jour le jour.

Et que faudrait-il faire ? Scène 8 de Cyrano de Bergerac (tirade des non merci)

Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu’un poème,
Rédiger des places, se faire présenter ?
Non, merci ! Non, merci ! Non, merci ! Mais… chanter,
Rêver, rire, passer, être seul, être libre,
Avoir l’œil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre – ou faire un vers !

Un toit pour tous et tous pour un toit !

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