Le Midem 2005 a fermé ses portes en janvier dernier sur le dernier gag d’Artibano. Voilà maintenant des années qu’il le dit, mais cette fois, c’est vrai. Le Midem 2005 fut le théâtre de sa dernière fantaisie. A partir de maintenant, il prépare d’autres activités. Plus sérieuses. Mais pas moins créatives.
Pour la petite histoire, en 2006, le Midem fêtera son 40e anniversaire. Tandis que la SIPEM (Société Internationale des Producteurs et Editeurs de Musique) fêtera, elle, son 20e anniversaire. A l’occasion de ce double jublaire, Artibano voudrait sortir une compilation.
Le but de cette compilation serait de proposer sur ce Marché International du disque 2006 des chansons inédites d’auteurs belges, dans des styles excessivement variés.
Un autre de ses projets actuellement à l’étude serait de créer une plate-forme interactive sur le net. Endroit virtuel où les auteurs, amateurs et semi-professionnels, pourraient faire connaître leurs morceaux. Tout cela en respectant, cela va de soi, les règles fondamentales du droit d’auteur.
Et enfin, Artibano se lance dans l’écriture d’une comédie musicale qui aborderait un thème cher à l’artiste: la précarité sociale et la crise du logement. Que de projets!
Infos?
info@artibano-sipem.com
info@logementdecentducentre.com
Pourquoi une comédie musicale à propos de la précarité et du logement ?
Cette interpellation n'est pas pour moi, mais pour les personnes qui n'osent, qui ne savent ou qui ne peuvent pas faire entendre leur voix. Je ne suis pas là pour vous critiquer, mais pour construire. Avec vous. Du moment où l’on respecte les lois, pourquoi interdire les pensées de ceux qui savent encore imaginer, créer, innover ?
Que peut-on voir dans de nombreux quartiers de notre belle ville ? Des gens qui se réveillent, chaque jour, dans des taudis, constatant que le cauchemar ne s’arrête pas en ouvrant les yeux, le matin ! Ces hommes, ces femmes, ces enfants (oui ! ces enfants !) sont fatigués de vivre dans de telles conditions. Qui sont-ils, ces oubliés de nos villes ? Des SDF, des personnes âgées, des paumés, des chômeurs, des clandestins. Que peut-on y faire, me direz-vous ?
Et eux que peuvent-ils faire? Chercher de l’aide auprès des services sociaux ? Eux non plus, ne savent plus que faire! Chaque jour, ils sont confrontés à des situations sans solution ! Il y a un manque d’espace, les loyers augmentent, deviennent exagérément élevés, le logement se détériore, devient invivable. Les assistants sociaux sont à bout. Ils ne leur restent qu’à crier avec les victimes, espérant être entendus. Mais à qui ces gens crient-ils « au secours ?» vers qui se tournent-ils alors? Je crois mes amis, qu’ils se tournent vers vous : politiciens Ministres, échevins ! Je crois personnellement, que, à vous seul, vous ne pouvez rien non plus, et c’est pour ça que des associations ou de simples citoyens proposent des projets …
Ce que je n’arrive toujours pas à comprendre, c’est comment il est possible de refuser des logements salubres de 36m², c'est-à-dire plus ou mois entre 21m² et 10m² au dessus des normes de la région Wallonne, alors que, dans le même temps, des logements notoirement insalubres sont autorisés! Il est temps qu'il y ait une ligne de conduite, claire, cohérente et réaliste ! Les propriétaires doivent clairement savoir, sans équivoque, ce qu'on peut faire et ne pas faire… Car plus personne ne s’y retrouve, même les plus expérimentés !
Je suis d’accord pour dire qu’il manque des logements avec 3, 4, 5, 6 chambres, mais que fait-on pour les familles monoparentales, les personnes seules ? Tous les médias ne parlent que de pénurie de logements, de pauvreté, et en même temps on se dresse une foule d’obstacles barrant la route menant aux solutions du problème ! N’est-ce pas absurde ?
La France et l'Angleterre légifèrent (je tiens, sur ce sujet, un article à votre disposition) pour des logements qui sont, en réalité des « chambres de bonnes », faisant 5m², 7m², 9m²… Et chez nous, on parle de logement devant faire 65 m² ! On fait des gorges chaudes sur une question de superficie à habiter… Alors que, dans le même temps, je le répète, on autorise encore la présence de taudis qui constituent non seulement un danger pour ceux qui l’habitent, mais aussi pour leurs voisins immédiats. Quel propriétaire pourra louer à 300 €, charges comprises, des logements de plus de 65 m² ?
Soyons et restons réalistes ! Comment nos concitoyens pourraient-ils accepter que des personnes vivent sans le moindre abri, que d'autres n’aient pour logement qu’un taudis, un placard insalubre, alors que, dans le même temps, la commune interdit des logements de 36m² ! Au lieu de se focaliser sur la superficie, il faut plutôt veiller à la salubrité, au confort, à la sécurité d'incendie. Voilà qui beaucoup plus décisif dans la qualité d’un logement qu’on désire « décent ». Un taudis de 65 m² vaudrait-il mieux qu’un nid confortable de 36 m² ? Veiller aussi à ce que le prix demandé soit raisonnable tant pour le locataire que pour le propriétaire. Voilà où il faudrait agir de toutes nos forces!!!
Vos projets, vos idées, vos créations, etc sont les bienvenues …
ARTIBANO
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