A l’abri des regards

Noël, une période de joie, de partage et de solidarité. Les lumières illuminent le visage des enfants et les sapins vêtus de leur plus beau costume viennent garnir les chaumières. Dehors, la neige tombe à gros flocons, donnant naissance à de drôles de bonshommes blancs.

Au même moment, tel un chant festif annuel, réapparaît dans les médias un message de détresse : l’hiver est là et menace la vie des S.D.F. qui ont fait des rues enneigées leur foyer. Que peut-on faire pour eux ? Où peut-on les loger ? Ces questions sociales importantes disparaissent aussi rapidement que les fines couches de neige qui recouvrent le pays. Pourtant, elles sont d’actualité durant toute l’année.

Certes, des associations existent pour assister les plus démunis mais sans subsides, comment peuvent-elles leur venir en aide efficacement ?

Depuis quelques années, des gens dans le besoin ont bien gentiment été accueillis dans des bâtiments insalubres appartenant au gouvernement. En échange d’une petite somme extraite sur l’argent provenant du C.P.A.S. ou bien encore du chômage, ces individus peuvent y squatter en toute légalité. Néanmoins, leur condition de vie est des plus précaires, surtout que la propreté n’est pas une de leurs priorités.

Mais pourquoi le gouvernement tolère-t-il ce genre d’agissements ? Tout est une question d’électorat. En effet, au lieu de mettre les squatteurs à la rue ou de leur proposer d’autres solutions plus décentes, les politiciens préfèrent leur offrir des logements à l’abandon pour récolter leur voix en période d’élection. Ce système est tout simplement inacceptable. Toutefois, aucun média n’en parle, volontairement ou non. Le gouvernement dit ce qu’il faut faire mais montre-t-il l’exemple ? Doit-on accepter que dans notre pays des individus vivent dans des conditions précaires et indécentes ?

Heureusement, depuis des années, quelques citoyens téméraires mais rares osent s’engager humainement là où les politiques font preuve de cécité et d’hypocrisie en aménageant, sans rechercher un quelconque profit, des bâtiments pour loger des personnes prêtes à se (re)prendre en main et à faire des efforts salutaires. Pour eux, il y a trop d’inactions politiques tout comme il existe trop d’individus qui profitent des faiblesses de la société en ne voulant pas travailler mais en empochant des allocations gouvernementales. Pourquoi se tracasser et s’angoisser pour ceux qui ne veulent pas travailler et fuir la pauvreté ? C’est en valorisant le travail que l’on incitera les gens à s’en sortir : montrons l’exemple !


La précarité n’est pas une finalité,
Prenons tous nos responsabilités !





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